Panorama 1Le Havre, archi réjouissant !

Où l’on découvre une église pas comme les autres.

En venant au Havre par la mer, on aperçoit d’abord un phare imposant. Mais est-ce bien de cela qu’il s’agit ? Car aucune lumière ne brille à son sommet…

Auguste Perret, Église Saint-Joseph,

1951-1956, Le Havre / Photo : Auguste Perret UFSE, SAIF, Hilke Maunder - LHENT

Ce bâtiment dont la tour culmine à 107 mètres a bien une fonction de guide, simplement il ne s’adresse pas aux marins égarés, mais aux âmes des chrétiens… C’est une église !


À l’intérieur, les vitraux de toutes les couleurs fascinent. Les propriétés exceptionnelles du béton ont permis à Auguste Perret de dégager un gigantesque espace sans s’encombrer de colonnes. Ce n’est plus à un phare que l’on songe alors, mais à un édifice futuriste inventé par un dessinateur de science-fiction.

Auguste Perret, Église Saint-Joseph,

1951-1956, Le Havre / Photo : Auguste Perret UFSE, SAIF, Alexandre Rety - LHENT

Comme à l’extérieur, la tour lanterne est la partie la plus impressionnante. Placé en dessous, le visiteur peut lever les yeux et contempler les 6 500 pièces de verres (12 768 pour l’ensemble de l’église) constituant les vitraux. L’effet est étourdissant : un véritable vortex prêt à vous envoyer dans une autre dimension.

Auguste Perret, Église Saint-Joseph,

1951-1956, Le Havre / Photo : Auguste Perret UFSE, SAIF, Alexandre Rety - LHENT

Cet ensemble de verres colorés est l’œuvre de Marguerite Huré. L’artiste a placé les pièces les plus sombres dans la partie basse de la tour puis, progressivement, les teintes s’éclaircissent jusqu’au sommet, obtenant ainsi une impression d’élévation plus grande.

Auguste Perret, Église Saint-Joseph,

1951-1956, Le Havre / Photo : Auguste Perret UFSE, SAIF, Alexandre Rety - LHENT

L’église Saint-Joseph est un chef-d’œuvre de l’architecture de béton et de l’art du vitrail contemporain.